Arbres et seigneurs de la forêt
Arbres et seigneurs de la forêt
Le nouvel ouvrage du chef Custos
Introduction
Imaginez la possibilité qu’un arbre puisse être aussi vivant qu’un animal, un humain, vous-même.
À cela, vous me répondrez : « Pourquoi devrais-je donc faire cet effort de comprendre et de me mettre à la place d’un arbre ? Une chose, un végétal inerte, sans cœur, sans larmes, sans pleurs, sans cris, sans douleur, sans sentiment, qui ne connaît pas ce que l’on ressent après la perte d’un proche. Cela est envisageable pour un animal, mais pour un arbre, ce n’est qu’une absurdité. Comment un végétal servant à orner mon environnement pourrait-il comprendre l’homme et ses besoins quotidiens, ses défis, non ! »
Alors je vous dirai : « Si l’arbre était doté de la parole, il vous répondrait peut-être. L’homme est certes un véhicule de sentiments, mais un véhicule encombré par des sentiments qui empoisonnent son existence, par la jalousie, la colère, la haine des autres, tout le contraire du végétal inerte que l’arbre est. Croyez-le ou pas, tout comme vous, il souffre, respire, saigne, a soif. »
Que suis-je donc en train de vous demander-là ?
Rien d’autre qu’un peu d’imagination ! Ce n’est pas parce qu’un arbre n’a pas de nez ni de bouche qu’il lui est impossible de respirer. Seulement, lui, il le fait à l’aide de ses feuilles, captant l’oxygène contenu dans l’air, ainsi que la lumière du Soleil, qui lui fournit l’énergie nécessaire à sa croissance et à la fabrication de la chlorophylle, le pigment responsable de la couleur verte de ses feuilles.
Quant à sa soif, il l’étanche en utilisant ses racines, plongeant dans les souterrains obscurs de la Terre.
Mais alors comment fait-il donc pour avoir mal ?
De ses maux je vous dirai qu’ils sont démunis de tout écho à vos oreilles de sourds, puisqu’ils proviennent d’un corps à l’apparence d’un tronc. Celui d’un arbre couvert entièrement d’une peau épaisse appelée écorce, à travers laquelle coulent de temps à autre son sang et ses larmes, que l’on nomme la sève aux couleurs variées allant de l’ocre au brun.
Bien entendu, un arbre n’a pas de bras. Cependant, avec autant de branches qui semblent toujours vouloir atteindre le ciel, en a-t-il vraiment besoin ? Vous me direz alors : « Un arbre, ça ne peut pas parler, un arbre, ça ne peut pas pleurer. » Or, si vous tendez suffisamment vos oreilles, il vous sera alors possible d’entendre des craquements provoqués par les murmuresdu vent, les vies que l’arbre héberge, dont celles de singes hurlant, d’oiseaux avec leurs chants apaisants, bruyants ou, mystérieux.
Évidemment, il ne peut pas courir, il ne peut pas marcher. D’ailleurs, où irait-il quand tout peut venir à lui ? Alors, si vous concevez la possibilité qu’un arbre soit aussi vivant que vous, suivez l’histoire de l’Alta Arboléa, nom signifiant « arbre élevé, chef des arbres, seigneur de la forêt ».
Arbres et seigneurs de la Forêt est le récit de la vie d’un arbre qui s’entremêle à celles d’autres arbres populaires et légendaires, présents au sein de divers contes et cultures, commele baobab, le ginkgo biloba, le pipal, le chêne. C’est un ouvrage pédagogique, qui se veut universel pour petits et grands.
Alta Arboléa jeunesse
À partir de 10 ans
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